LE POIDS DU REGARD
Quand je suis rentré d’Algérie, en 1962, je n’avais que quinze ans. Quinze ans, et déjà le goût de l’exil sur la langue. Dans les regards des métropolitains que je croisais, je ne lisais rien d’autre qu’une indifférence glacée, un égoïsme paisible, presque satisfait. Cette indifférence (...)
Bon NOËL à tous !
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